Nous débarquâmes au pub sur les coups de 17h, lunettes de soleil sur le pif et casquettes visées sur la ganache. Le soleil tape. Une fois n'est pas coutume, tout le monde, sauf le Syrien, est de bonne humeur. Ca s'enfile de la Jupi, du Ricard et du Pulco citron. Olaf apprend qu'Eudeline est nommé responsable du recrutement, Tata retrouve sa trousse de toilettes : la soirée ne pouvait pas mieux commencer !
Deux types bizarres traînent au comptoir avec un smartphone dans chaque main. Je m'apprête à leur demander leurs origines avant d'apprendre que ce sont en fait des potes d'Aurel. GROS FAIL.
Nous bougeâmes au stade groupés vers 19h20 et croisâmes quelques connaissances en bas de la tribune. Nous avons une discussion très intéressante avec ces jeunes hommes passionnés de poésie, docteurs en physique quantique.
La tribune est pleine et le léopard descend tranquillement sur les bandes rouges et bleues. Le Kop est surchauffé et les premiers chants sont très puissants. Ouverture du score de Ninga au quart de jeu, énorme chaos.
L'égalisation rémoise n'aura pour conséquence que de bien remotiver la tribune. Un gros chant des Caennais est entonné et pousse Faycal à marquer sur coup franc. C'est la folie en Borrelli.
Guilbert en fout un troisième juste avant la mi-temps, descente monstrueuse « au filet ». Le nouveau chant pour le maintien du SMC est lancé. Nous continuons à le chanter quelques minutes après le coup de sifflet de la mi-temps.
A la pause, nous essayons de nous rappeler de la dernière fois que nous avons inscrit 3 buts en une mi-temps. Mission impossible.
En deuxième période, le second but rémois nous tend un peu mais ne nous empêchera pas de faire péter les décibels. Grosse perf' au grillage de Kaeso et Othman qui, rien qu'à la voix, ont bien fait sauter le Virage Gunners.
Coup de sifflet final, c'est la délivrance, d'Ornano exulte ! Les joueurs feront le tour du stade et termineront leur parade devant un Kop des grands soirs.
Nous fêtons la victoire dans notre QG. Plusieurs chants à l'anglaise seront lancés, pas toujours très coordonnés. Nous décidons de finir la soirée en ville histoire de laisser David se reposer.
Nous refaisons le match des tribunes autour d'un Punch maison, certains rêvant même d'un maintien sans passer par les barrages. Et dire qu'on nous croyait morts y'a quelques mois...
